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Un peu de tout ce qui me plaît et de mes découvertes pour le plaisir de partager...

Le château de ma mère (Marcel Pagnol, 1957) : le livre

Le chateau de ma mère couverture4ème de couverture : Cette histoire est vraie, mais elle est passée il y a bien longtemps, quand vos grands-parents étaient encore des enfants... A cette époque, des charrettes et des fiacres roulaient dans les rues, et quand une auto arrivait, on l'entendait venir de loin... Alors les chevaux prenaient le mors aux dents, et les gens couraient s'abriter sous les portes cochères... C'est pour vous dire que le monde change vite... Mais il y a une chose qui ne changera jamais : c'est l'amour des enfants pour leu mère, et j'ai écrit ce livre pour apprendre aux petites filles comment leurs fils les aimeront un jour...

 

Après La gloire de mon père, Marcel Pagnol écrit Le château de ma mère. Il commence son récit comme s'il ne l'avait jamais arrêté. La première phrase du livre est la suivante : "Après l'épopée cynégétique des bartavelles, je fus d'emblée admis au rang des chasseurs, mais en qualité de rabatteur, et de chien rapporteur." C'est durant ces journées de chasse que le jeune Marcel fait la connaissance de Lili, Lili des Bellons. L'amitié entre les jeunes garçons se construit dans les collines. Lili apprend à Marcel comment visiter les pièges, où se trouvent les sources d'eau, pourtant  secrètes car rares, et, en échange, Marcel lui dépeint la vie citadine. C'est dans ce livre que se passe l'épisode de la fugue de Marcel voulant vivre en "hermitte" dans la grotte abritant "legrosibou". En effet à la fin des vacances, le jeune héros refuse de quitter ses chères collines pour retourner à l'école décide de s'enfuir pour vivre en ermite dans une grotte abritant un hibou : "Le grand-duc". Au dernier moment, il fait marche arrière et retourne chez lui. Là se terminent les vacances et Marcel doit retourner à l'école laissant derrière lui ses pensées et son coeur.

 

Mais son chagrin ne dure que peu de temps car l'ingéniosité de sa mère, voyant avant tout le bonheur de ses enfants, arrive, en sympathisant avec la directrice de l'école de Joseph, à faire changer l'emploi du temps de son époux pour que toute la famille puisse se rendre toutes les semaines dans leurs collines. Cette prouesse est saluée par Joseph qui dit "avec une admiration scandalisée : "Elle a le génie de l'intrigue !"" C'est alors que Joseph rencontre un de ses anciens élèves, Bouzigue, qui, en lui montrant son travail, piqueur du canal, va permettre à la famille Pagnol de raccourcir le trajet pour se rendre sur leur lieu de vacances, non sans hésitations de la part de Joseph. La clef ouvre toutes les portes bordant les propriétés du canal ; et parmi ces propriétés, un château. Le château d'Augustine, qui en a peur dès qu'elle doit en traverser le jardin. Lors d'un trajet le gardien du château, accompagné de son chien, "piège" et dresse un procès verbal à Joseph et à sa famille, qui finalement ne s'en sortent que grâce à l'intervention de Bouzigue.

 

Le récit de l'enfance de Marcel Pagnol se termine là. Il termine son deuxième tome des souvenirs d'enfance mais le dernier chapitre conclut sur un "hasard" de la vie. De nombreuses années plus tard, il achète, sans l'avoir vu, un château, dans les environs de Marseille et il se trouve que celui-ci est... le château de sa mère. Il termine son livre en disant : "Mais dans les bras d'un églantier, sous des grappes de roses blanches et de l'autre côté du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son coeur fragile les roses rouges du colonel. elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien. Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu'elle était chez son fils."

 

Dans ces souvenirs faisant suite à la Gloire de mon père, Marcel Pagnol rend ici un hommage vibrant et émouvant à sa mère. Ces deux ouvrages montrent l'amour d'un enfant envers ses parents. D'ailleurs, Pagnol dit lui-même qu'il écrit ce livre pour montrer comment leurs fils les aimeront un jour. Mais il s'agit aussi de l'amour d'une mère pour ses enfants. Le Château de ma mère est le témoignage de ce cet amour... inconditionnel.

 

 

 

 

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L
par qui l'histoire est t'elle racontée
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A
Par l'auteur lui-même. Il raconte ses souvenirs d'enfance.