Test simplifié sur l'empathie : résultats

13/07/2011 17:52

Voici les résultats du test simplifié sur l'empathie du numéro 38 de la revue Cerveau & Psycho (les citations vont de la page 55 à la page 57).

Voici d'abord les quatre domaines :

- "La détresse personnelle. C'est la capacité à être touché, voire bouleversé, affectivement par le spectacle des émotions d'autrui, et plus particulièrement de sa souffrance. Cette sensibilité ne définit pas à elle seule l'empathie, loin de là : il s'agit plutôt de mécanismes de contagion émotionnelle, ou encore de résonance face aux sentiments d'autrui." Cela correspond aux questions numéros 4, 7, 10 et 15 (ajouter vos points de chaque question).

- "La prise de perspective. Il s'agit de la tendance à se mettre à la place de l'autre dans une situation de la vie quotidienne, qu'il s'agisse d'une conversation, d'un conflit, d'un problème dont on vous fait part. On peut se mettre à la place de l'autre sans pour autant être attendri par ce qu'il éprouve ; il s'agit d'une capacité assez "cognitive" et pas forcément liée à un sentiment." Cela correspond aux questions numéros 5, 8, 13 et 16 (ajouter vos points de chaque question).

- "L'échelle d'imagination. Cette composante désigne la tendance à se transposer par l'imagination dans des personnage, même fictifs, qu'il s'agisse de héros de roman ou de cinéma. Cette capacité diffère de la prise de perspective, car elle traduit une projection complète dans un personnage, alors que la prise de perspective suppose une situation réunissant autrui et soi-même." Cela correspond aux questions numéros 1, 3, 9 et 14 (ajouter vos points de chaque question).

- "La préoccupation empathique. C'est sans doute l'aspect qui représente le mieux la faculté humaine d'empathie. Ce volet dépasse la sensibilité mimétique à la souffrance d'autrui, l'imagination ou la simple capacité de "se mettre à la place de l'autre". Elle suppose évidemment une sensibilité à la souffrance, mais également une volonté d'aider, de protéger, et la prise en compte des valeurs d'équité et d'amour. Pour se prétendre vraiment empathique, c'est surtout ces questions qu'il faut observer." Cela correspond aux questions numéros 2, 6, 11 et 12 (ajouter vos points de chaque question).

Maintenant que vous y voyez un peu plus clair : les résultats. La revue présente "quelques profils possibles" (ce qui laisse supposer qu'il y en a d'autres), sans doute les plus fréquents.

- "Le systématique. Typiques d'hommes à l'esprit analytique, enclins à chercher des règles de fonctionnement dans diverses situations mais moins doués pour la résonance émotionnelle : score bas de détresse personnelle, capacité normale de prise de perspective, peu de tendance à l'imagination et préoccupations empathiques modérées."

- "La résonante. Souvent des femmes facilement ébranlées par la souffrance de leurs proches, voire des animaux. Forte composante de détresse personnelle, voire d'imagination, capacité normale de prise de perspective, préoccupation empathique modérée."

- "Le sociable. Un individu, homme ou femme, habile à comprendre les problèmes d'autrui en se mettant à sa place, et à trouver la bonne attitude en société. Mais au moment où il faut apporter une aide sur un plan émotionnel, ce n'est pas la bonne personne. Score élevé de prise de perspective, peu de détresse personnelle et de préoccupation empathique, bonne imagination."

- "L'introverti. Problèmes de prise de perspective qui n'exclut pas des scores de détresse personnelle situés dans la moyenne. Empathie globalement basse."

- "Le ou la sage. Fort score de préoccupation empathique, bonne prise de perspective, assorti d'une résonance émotionnelle qui assure un socle affectif à la relation. Imagination pas nécessairement développée."

Personnellement, je corresponds parfaitement au profil du "sage". Et vous ?